Tu l'aimais bien, pourtant, ce château
par Jean Parizot
Crédits & contributions
- ÉditeurLA NERTHE LIB
- Parution11 juillet 2023
Prix TTC
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Douleur, blessure, mais oui… Qui échappe, s’échappe, s’en échappe ? Peu, quand tous connaissent douleurs et plaies. Mais ici, le musicien – qu’est aussi notre auteur – assure et assume de s’extirper de l’enfer commun, travaillant sa singularité. Alors, l’écriture mène d’un enfer (souvenirs, mélancolie, etc.) vers un outre. Un outre du langage depuis le langage, qui s’étoile, s’étiole et s’étoile ; luit par l’invention (langagière, typographique). Le paradis de la parole, seule, se rythme dans le courant de l’écrit, passe de l’ode à l’injonction, de l’élégie à l’ironie ; jusqu’au silence ? Pourtant, jamais le cœur ne cesse : c’est le ciel bleu du silence jusqu’à la dicibilité/lisibilité impossible d’une étrange partition. Ça conte, chante, rit, aboie (saturnien), grince, rit à nouveau en ce rapport. Mieux, ça s’écoute. L’oreille recueille, dérobe à la nuit, vole aux vestiges un chant jubilatoire.
