Librairie Blanche

Éloge de la main

par Raphaël Deuff, Annamaria Ducci, Henri Focillon

suivi de Éloge des lampes

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurSAMBUC
  • Parution01 octobre 2019

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Au fil de son oeuvre, Henri Focillon s’est attaché avec une grande sensibilité à la connaissance des techniques et des formes de la création. Dans cet Éloge de la main, paru la première fois en 1939, l’historien se livre à une méditation intime sur le rôle, dans l’art, de la « compagne inlassable » de l’homme. Il élabore ainsi une réflexion sur l’invention humaine, des anciens tailleurs de pierre à aujourd’hui... À travers la main, premier organe de l’homme, c’est notre rapport au monde qu’interroge Henri Focillon : une découverte de l’homme qui, délaissant le temps long de l’anthropologie et de la biologie, se penche sur « l’artiste en train de faire », l’homo faber en prise avec le monde ; et ce sont ses gestes, ses recherches, ses errances aussi et ses maladresses qu’il interroge. Le hasard se trouve par là investi d’un rôle primordial dans le processus de l’invention, depuis celle des techniques (du « feu, de la hache, de la roue... ») jusqu’à la création des artistes visionnaires : la notion fameuse de « sérendipité », qui indique la fertilité du hasard et du tâtonnement, est ainsi au cœur de l’éloge d’Henri Focillon. Évocation de la nuit et de ses luminaires intimes, l’Éloge des lampes est un court texte posthume d’Henri Focillon, paru en 1945. Les « lanternes sourdes » de l’obscurité y sont l’occasion de méditer l’importance du silence et de la solitude dans la connaissance de soi : plaidoyer des atmosphères chaleureuses et secrètes des « peintres de la lampe », de Rembrandt à Daumier, ce fragment oublié (il n’avait plus été publié depuis 1945) s’inscrit dans le prolongement des réflexions de l’Éloge de la main, et constitue avec lui l’un des plus touchants écrits d’Henri Focillon.