La définitive ouverture des veines

Tentée par « la définitive ouverture des veines », l’auteur écrit là un recueil ténébreux et vif. L’auteur ne tourne pas complètement le dos à la vie, mais la questionne brutalement, demandant à la fin du texte « l’impossible : l’improbable salut ».Entre vie et mort, se déploie un recueil ardent, sombre, violent. On y parle de déchirure et de corde autour du cou. Il s’agit bien des derniers jours fantasmés de l’auteur. On y croise un traître, la nuit souveraine, des rêves de vengeance, des fous. Au cœur du néant est toute la beauté du néant.