Librairie Blanche

L’Apesanteur dansée ou le Corps dansant glorieux Le spectre de la danse sous le prisme du filmT5

par Valérie Colette-Folliot

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Épilogue de L’Apesanteur dansée ou le Corps dansant glorieux Le spectre de la danse sous le prisme du film - Tome 5 Véhicule de la lumière selon la philosophie néoplatonicienne de Proclus (412-485), l’âme s’avère être « le milieu et le centre de tous les êtres » d’après les textes de tradition patristique et aristotélicienne. Se manifeste alors au travers de l’aura certain charisme empreint de mystère, le rayonnement émanant du principe de vie sous formes subtiles et luminescentes. Le diaphane générant par correspondances synesthésiques les illuminations, la flamme et le feu irradie de l’intérieur ces films de danse sous l’angle et l’aspect de corps glorieux dansant à l’écran comme le cadre de scène en est l’aire de jeu là où trouver l’épiphanie par des chemins de traverse en jouant d’apparition-disparition avec les réalités révélées du voile dans l’absence et la présence. Manifestations de la beauté sublime que la vidéodanse redouble ; s’impose le temps d’une danse d’autorité en authentique et vraie présence scénique de l’acteur ; présence divine à l’humanité bouché bée devant cette incorporéité d’énergies en jeu, qui se consume. Réellement corps-lumière, au sens propre et au sens figuré de la vidéodanse comme langage artistique, l’âme s’actualise à force d’images acoustiques aux cadences du pas ailé d’Hermès, la performance se saisissant entre tout et rien, objet de désir ou chose désirée et objet du désir ou jouissance sapientiale, l’art de la danse et du cinéma diffusant la mélodie du bonheur par signes interposés combinés aux « indices de la perte » asémantiques, voire pansémiques, étant donné le corps humain, dénote José Gil dans le biais du mouvement, le poids et la gloire en contrepoint faisant levier sur le souffle de vie et les mouvements respirés du vivant articulés, coordonnés à l’organisme humain des plus efficients, justes visions aux saveurs conjuguées par accords majeurs et mineurs, image de la danse transformée en lumières ou paroles de corps. Ainsi donc : lumière de l’âme pourvu que la chair du Verbe dans le processus de création engagé via le film de danse la rende visible, en réfraction dans le miroir ardent qui revient. Procède par échelle de grandeurs, relevant de sa mesure propre avec sincérité et conscience, la nature profonde que révèlent l’expression et le geste se dévoilant au fur et à mesure de la transmutation qui se découvre, enfin. Sous le signe du regard, qui en perce à jour la grâce, l’alchimie des états de corps et de l’état d’esprit s’exerce à éprouver l’intention et l’intentionalité, c’est-à-dire : le cœur, ce feu sacré. L’action renvoie au 3e œil mais à l’esprit de la lettre aussi lorsque, par le don du désintéressement, s’édicte l’ordre de mission d’Ulysse qui a fait un long voyage. Et le brigadier de frapper le parquet de ses trois coups justement venus annoncer symboliquement le rituel qu’est le lever de rideau, quand sonne l’heure de partir en quête du rêve et de la réalité, désir qui revient à dire