Et rien n’est plus en vain

Écrire et lire peuvent être l’histoire d’une vie. Et rien n’est plus en vain en serait la plus parfaite illustration. À première vue, on pourrait dire qu’il s’agit là de cinq études consacrées à l’œuvre d’André Breton, alors qu’il faudrait plutôt supposer qu’il s’agit vraisemblablement de cinq points par lesquels passent des lignes et des cheminements, se dessinent des tracés. Les déplacements et les parcours d’un lecteur véritable, hors de toute chapelle et de toute convention, hors les sentiers battus. Cinq points, donc, comme cinq lieux de contact et de tact, qui donnent à découvrir cet André Breton-là, et nul autre, celui de Lionel Bourg. Cinq points comme autant de miroirs, dans les réflexions desquels se dévoile ce qu’il peut en être du dialogue en littérature. Et bien plus encore : ce qu’il peut en être, en littérature (quand celle-ci appartient pleinement à la vie) ce qu’il peut en être de ce bouleversement qu’on appelle aussi la rencontre.