Librairie Blanche

KILÔKÔLA KYA NZIKÛLÛ MU NSI YA CONGO

par Jean-Claude Moussoki

Le Culte des morts en République du Congo Essai socio-anthropologique d’un peuple

Crédits & contributions

EAN
TexteJean-Claude MoussokiTexte (co-auteur·rice)BLAISE BALENZA
  • ÉditeurESIBLA
  • Parution17 mai 2025

Prix TTC

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Cet essai que vous tenez entre vos mains explore « le périple » des cultes des morts en République du Congo. Il met en exergue les divers matériaux utilisés pour les sépultures, tels que les feuilles de bananier, les morceaux de tissu et les nattes pour linceuls, ainsi que les palmes et les bambous tressés pour sarcophages. Ces sépultures, qu’elles soient de simples termitières ou de caveaux plus sophistiqués, sont souvent recouvertes de terre et ornées de symboles qui rendent hommage à la vie des défunts. Ces sépultures, bien qu’elles aient eu le mérite d’offrir un repos respectueux aux illustres disparus, rappellent également à la mémoire collective le lieu d’inhumation des proches. Tout cela est méticuleusement codifié et enregistré sur des supports organisés, transformant ces dernières demeures en lieux d’identification, d’authentification, de recueillement, de recherche et de loisir. Pour ces sépultures, il est possible de lire, du coin de l’œil, « Ici repose untel ou unetelle ». Bien que le commerce autour des rites funéraires ait récemment pris de l’ampleur, les Sûndi, en contact avec d’autres cultures, continuent d’accompagner les défunts avec dignité vers leur dernier repos. Les modestes croix en bois et les épitaphes, qui étaient autrefois en première ligne, sont remplacées aujourd’hui par des matériaux plus résistants aux intempéries. Ces choix, bien qu’ils soient populaires, ne portent pas atteinte à la diversité anthropologique. Ainsi, les pratiques des Sûndi ont su traverser les âges et le temps.