Revue Mouvements numéro 27/28 Quand la société fait son cinéma
par Revue Mouvements
Crédits & contributions
- ÉditeurLA DECOUVERTE
- Parution28 mai 2003
- CollectionRevue Mouvements
Prix TTC
Indisponible
Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.
Plutôt que de cinéma social, ce dossier traite du " cinéma du réel ", manière de reposer, au-delà d'un genre par trop délimité, une double question. Comment le cinéma fabrique-t-il une vision du social ? Au-delà des genres, qu'est-ce qui détermine sa perception de la société ? Ce qui peut apparaître nouveau dans l'approche cinématographique du social tiendrait-il à de nouvelles formes, à l'institution de procédés auparavant marginaux ou secondaires (caméra subjective, fragments, etc.), à des principes esthétiques différents, au changement de l'attente des publics ou à la reconfiguration de ceux-ci ? Comment la société traverse-t-elle le cinéma ? Dans quelles conditions matérielles de création les cinéastes attentifs à la réalité sociale, et soucieux d'en opérer la critique, parviennent-ils aujourd'hui à tourner et faire connaître leurs œuvres ? Si le cinéma est un métier qui nécessite des techniciens, sa distribution et sa diffusion sont également des métiers exposés aux monopoles des groupes et des complexes (de salles). À quelle portée le regard cinématographique sur le social peut-il prétendre lorsque le cinéma ne s'offre à la réception que d'un public sélectionné, lorsque viennent à manquer circuits de distribution, salles, espaces télévisuels... ? Ce dossier conjugue une réflexion esthétique et politique à travers l'analyse de films marquants ( L'Humanité, Bowling for Columbine, J'ai pas sommeil, etc.) et une analyse des évolutions du secteur, des procédés techniques et des professionnels. L'itinéraire est consacré à Agnès Varda.
