Les étangs de Woodfield
par Nicolas Brehal
Crédits & contributions
- ÉditeurMERCURE DE FRAN
- Parution05 octobre 1978
- CollectionBleue
Prix TTC
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Woodfield : une ville proche de l'Atlantique, et qu'un fleuve coupe en deux. Au sud du fleuve, un désordre d'anciens forts, d'églises désertées, de poussière rouge et de baraques : le Quartier Indien. Au nord, des villas blanches dans leurs jardins, des avenues d'herbe rectilignes, une forêt avec des étangs : la Woodfield neuve. Dans l'une de ces belles villas blanches vivent deux soeurs, dont la mère n'est plus : Jane et Deborah Lockwood. Le dimanche, hiver comme été, elles vont à John-Libourg, une ville de vacances bâtie vers 1900, au bord de la mer. Le Grand Hôrel de John-Libourg, aux premières heures du matin, projetait, sur les planches de la Promenade, une grande ombre carrée. Les deux soeurs Lockwood virent un homme, qui promenait un chien russe, sortir de cette ombre et s'avancer dans le soleil. Entre l'incendie du Quartier Indien, les cris des enfants qui patinaient sur les étangs, les coeurs volontaires des deux soeurs Lockwood et la Promenade bleue où parut cet "homme sans méfiance" que la guerre bientôt allait rappeler en Europe, s'élève, page par page, autour du lecteur et dans l'âme du lecteur, tout un monde. Mirage, aventure intime que seule suscite la lecture de ce que nous appelons, depuis plusieurs siècles déjà, un "roman".
