Bergson, La pensée et le mouvant
par Pierre RODRIGO
Crédits & contributions
- ÉditeurELLIPSES
- Parution15 octobre 1998
- CollectionPhilo-textes
Prix TTC
Indisponible
Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.
"J'appelle amateur en philosophie celui qui accepte tels quels les termes d'un problème usuel", écrivit un jour Henri Bergson, en lointain écho à Hippocrate (pour qui les abstractions d'Empédocle n'étaient que philosophia : "savoir d'amateur"). C'est qu'en effet, de l'amour ou du désir de sagesse à l'amateurisme il n'y a qu'un pas… Chacun des textes rassemblés dans La pensée et le mouvant nous met en garde contre la facilité avec laquelle nous franchissons ce pas en généralisant indûment. "Chose", "état", "mouvement", "temps", "néant", "possible", etc., ces concepts tout faits masquent la réalité ontologique première : l'être est mobilité, et il l'est substantiellement. Ne pas franchir le pas de l'amateurisme, c'est dès lors accorder la pensée au rythme de l'être-mouvant, c'est "penser en durée". Il y faut un effort et une attention renouvelés à chaque problème. La pensée et le mouvant nous initie à ce travail de recherche, à cette méthode souple et précise — précise parce que souple.
