LE CAFE DES PECHEURS

Il pleut de plus en plus. Après quelques minutes de footing plus sérieux, mais bien arrosé, nous nous précipitons sous la terre, ruisselantes. La chaleur moite et étouffante me rappelle que dehors, il fait un froid glacial. Deux tickets. Des effluves parfumées se mélangent à la moiteur ambiante. Parfums matin de douche rapide et de rasage de près, effleurent l'odeur âcre du tabac froid des nuits métro. Une petite visite éducative au plan du métro. C'est pour montrer à Lucie, un : Monparnasse-Bellevue, deux : la ligne bleue à remonter pour arriver là depuis notre station, mais surtout c'est pour qu'elle arrête de sautiller autour de moi en posant mille questions. Déjà plus de neuf heures. Un couloir, un autre, escaliers, bousculade...