L'Amour au temps des libertins
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- ÉditeurFIRST
- Parution25 août 2011
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Découvrez le siècle des plaisirs Au XVIIIe siècle, une fièvre hédoniste s'empare des élites. Troquant l'idéal conjugal et pieux de l'Église contre un matérialisme cynique, les libertins font de la recherche effrénée du plaisir leur profession de foi. La vertu ploie sous le " grand air de la débauche ". Un séducteur peut se jeter sur une femme comme un chasseur sur sa proie, puis s'éloigner sans un regard pour sa victime. À ce jeu, défaire une réputation passe même pour une manière d'exploit. Dans le sillage du Régent, les " roués " s'adonnent au jeu, au vin, aux orgies. S'il subsiste des cadres en matière de mariage ou de sexualité, il est d'autant plus jouissif de les faire voler en éclats ! Les hommes n'ont pas l'apanage du vice. La prostitution fait florès. Vénus est la maîtresse des arts : c'est l'époque de Watteau, de Rameau, de Sade ; la vogue de L'Europe galante, des prime donne et des romans licencieux. Entre la mort de Louis XIV et la Révolution française, la loi du désir gouverne ainsi le royaume. Jusqu'à ce que la noblesse, esclave de plaisirs aussi raffinés que dispendieux, fi nisse par s'y brûler les ailes et qu'avec Marie-Antoinette s'éteignent ses derniers feux. Condamnant les extravagances de l'Ancien Régime, la République établit alors un ordre moral strict. Mais que la fête aura été belle !
