Librairie Blanche

Libres n°4, novembre 2006

par Jean Charbonnel, Jean Foyer, Max Gallo, Yves Guena, Alain Larcan, Pierre Messmer, Charles Pasqua

Vrais et/ou faux gaullistes

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«Tout le monde a été, est, ou sera gaulliste», a dit un jour le général de Gaulle. Pourtant, ce dernier n'imaginait pas que l'unanimité qui régnerait un jour autour de sa personne, attesterait, non pas comme il l'espérait, du succès de sa pensée, mais, au contraire, d'une mise au rancart de celle-ci, de sa dénaturation, voire même de sa trahison. Car même si Charles de Gaulle est considéré aujourd'hui par les Français, si l'on en croit une récente émission télévisée, comme «le plus grand Français de tous les temps», on ne peut pas dire, en effet, que tous les Français soient gaullistes. Loin s'en faut, et nombreux seraient bien en peine aujourd'hui de définir ce que l'adjectif recouvre. André Malraux, pour dire peut-être l'unanimisme du gaullisme mais surtout son indétermination, affirmait que les gaullistes, c'était «la foule du métro à 17 heures». Peut-être bien. Toutefois, si les gaullistes n'étaient pas tous unanimes, et étaient même parfois divisés, au sujet du statut de l'Algérie, de la Participation ou du Marché commun, ils se retrouvaient tous derrière un homme qui se faisait «une certaine idée de la France», ils se retrouvaient tous pour servir la voix la plus haute qui défendait leur propre idée de la France. C'est pourquoi le gaullisme n'est pas tout et son contraire, pas tout et n'importe quoi, comme pourrait le laisser accroire une mauvaise compréhension de la formule de Malraux.