L'Ivrogne et la marchande de fleurs
par Nicolas Werth
Autopsie d'un meurtre de masse 1937-1938
Crédits & contributions
- ÉditeurPOINTS
- Parution17 février 2011
- CollectionPoints Histoire
Prix TTC
Sur commande
Titre disponible chez l’éditeur, commande possible sur demande.
L’ivrogne et la marchande de fleurs Le 30 juillet 1937, Staline appelle à l’élimination secrète des « éléments contre-révolutionnaires » et fixe des quotas d’arrestations et de condamnations à mort ou au Goulag. Aussitôt, l’administration policière réclame des dépassements de quotas. Chacun veut gagner la course au rendement, à Moscou, surtout, où un certain Khrouchtchev se distingue par son zèle. Très vite, les suspects viennent à manquer et une chasse aux innocents s’enclenche. La machine s’emballe et tue à la chaîne. 750 000 morts en seize mois – c’est la Grande Terreur. N’importe qui, n’importe quand : un ivrogne qui a éclaboussé de vodka le portrait d’un hiérarque, une marchande de fleurs décrétée terroriste, et tant d’autres victimes anonymes… Une des plus terribles pages secrètes de l’histoire enfin révélée. Nicolas Werth Directeur de recherche au CNRS, il a publié de nombreux ouvrages sur l’URSS, notamment L’État soviétique contre les paysans (Tallandier, 2011) et La Route de la Kolyma (Belin, 2012).
