Une Chrétienté romaine sans pape
par Martin Aurell, Élisabeth Crouzet-Pavan, Thomas Deswarte, Michel Sot
L'Espagne et Rome (586-1085)
Crédits & contributions
- ÉditeurCLASSIQ GARNIER
- Parution04 mars 2010
- CollectionBibliothèque d'histoire médiévale
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À l'époque wisigothique et pendant les premiers siècles de la «¿Reconquête¿», les royaumes catholiques de la péninsule Ibérique n'entretiennent guère de relations avec Rome. Il faut attendre Alexandre II (1061-1073) et Grégoire VII (1073¿1085) pour que les papes y fassent admettre leur autorité effective. Comment comprendre une telle indépendance dans des royaumes si préoccupés par la défense de la foi¿? S'agit-il d'un refus réfléchi de la primauté pontificale ou d'un simple isolement géographique¿? Le problème, jusqu'à présent mal posé, est en fait celui d'un décalage entre la théorie -¿une Chrétienté incontestablement romaine¿- et la pratique¿; un paradoxe, unique en Occident, qui ne peut se comprendre sans une réévaluation culturelle de la notion d'autorité et de sa réception.
