L'unité formelle des complétives
par Jacques Evouna
Esquisse de syntaxe catégorielle
Crédits & contributions
- ÉditeurARCHIVES CONTEM
- Parution09 avril 2015
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Si on admet que les complétives sont la première manifestation de la verticalité syntaxique, ne doit-on pas tout aussi bien convenir que la conjonction est à l’origine des relatifs et des interrogatifs ? Cette hypothèse, qui s’adapte mieux au postulat d’une parenté génétique des subordonnées, suppose que la cliticisation ou la pronominalisation, les processus morphosyntaxiques en somme, opèrent sur un constituant autre que l’introducteur et auquel ce dernier ne sert finalement que de simple support. Des pistes pourraient alors être privilégiées, dont celle, cruciale, du constituant interrogé ou relativisé. Que dire justement de l’articulateur et de sa supplétion? Est-il uniforme dans les relatives, dans les interrogatives et dans les complétives ? Quelle explication fournir au lien tantôt lâche, tantôt dur qui unit la subordonnée à un support ? Autant de questions qui interpellent le linguiste et qui l’engagent à des analyses pointues et moins générales de la subordination.§§Jacques EVOUNA, normalien de Yaoundé, a obtenu un Ph. D en grammaire et linguistique à l’Université de Yaoundé 1. Il est chargé de cours à l’École normale supérieure (Université de Maroua). Ses enseignements portent sur la grammaire française et les théories syntaxiques. Ses travaux sont la mise en œuvre d’un programme scientifique : les interrelations catégorielles en syntaxe. Cet essai est son premier livre.
