Librairie Blanche

Les poèmes crochus

par Grégoire Parville

Crédits & contributions

EAN

Prix TTC

10,00

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Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.

(L’auteur vient) d’un monde onirique qui pourrait être celui de Peter Pan. « Comme j’aimais ce manoir d’escargot, / ce vrai lieu sans toiture, / par ville et sans peinture » écrit le poète. Ces « poèmes crochus » ou ceux « de la ville chien » ne sont pas nés dans ce manoir car la mémoire y est encore compacte, pure et non dite. À chacune de leur sortie-funambule dans le réel, les poèmes de ce livre deviennent blessure et source de vie et sang d’un nouveau monde. Le Poète pendu est une des premières poésies jamais écrites par Grégoire Parville. Mais un poète, ça ne meurt pas. Ça offre au vocabulaire des pages et phrases-vers inédits qui font croire à la beauté du monde et à l’espoir de vivre : « C’est que mon coeur a dérapé sur le toit de l’éternité », « As-tu vu les étoiles, toi, enfant de la lune ? Et la puissance des vents du Sud dans tes moustaches de souris », « Et dans les bras sombres du soir mon âme de clown rêvait de gloire ». Ça invente aussi des métaphores assourdissantes : « Sortir du rouge, sentir du vent », « Puis une envolée de corbeaux, comme une jupe de velours noir », « Les mots sont fumés et les étoiles nous font loucher », « Des filles, sans reflets, au corps bouillant, au clitoris d’aluminium sur des plates-formes d’argent », « Mon âme, tes cheveux rouges ». Extrait de la préface de Luc Vidal