Librairie Blanche

: LA CENDRE DES LARMES

par ABED MANSEUR

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EAN

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LE LIVRE : Recueil poétique d’un auteur algérien de langue française, La Cendre des larmes d’Abed Manseur. Ici, c’est un autre point de vue qui est donné en partage, une langue française blessée, malmenée, parfois même détournée… Abed Manseur s’autorise une liberté constante et s’il ne se prend jamais très au sérieux, il prend notre langue – à ses propres dépens – très au sérieux. Sa poésie est sonore et intuitive. Elle chante dans les vents du matin, ceux de France comme ceux d’Algérie. Avec lui, la parole d’emblée est commune. Ce serait peut-être cela, changer la vie… Thierry Renard, éditeur Extrait de la préface de Monique Delord : C’est par le plus grand des hasards que je me suis heurtée, un jour, à des mots qui ont agi sur moi comme un aimant ; des mots de ma langue maternelle, des mots de la langue française et pourtant il y avait un plus, un je ne sais quoi qui me faisait revenir en arrière, relire pour comprendre. Qui était cet homme qui s’adressait à moi ? Qui était cet homme qui réussissait (comme d’autres poètes ou écrivains « rencontrés » tout au long de ma vie) à faire en sorte que ce qui était écrit semblait l’être pour moi. Partie à sa recherche, j’ai trouvé Abed Manseur, algérien, vivant à Sidi Bel Abbès, qui disait être un faiseur de trucs ... Un faiseur de trucs, c’était quoi ? Les jours passent, les semaines, les mois et maintenant les années et je n’ai plus lâché les « trucs » du « faiseur » ... Pour moi, j’ai rencontré un poète qui a son originalité, qui a l’art de jouer avec les mots comme un jongleur avec toutes ses balles mais aussi avec des objets non identifiés, un poète qui parle des petites choses de la vie, des gens, des lieux, des battements de cœur, des morts, des rêves, des guerres, des injustices, des fous etc ... d’une façon en apparence complètement anodine mais qui, en quelques vers pimentés de mots inventés, détournés, disent ce que l’on possède de plus précieux, notre seule vraie richesse : la Vie. Un poète qui marche sur un fil, sans balancier, sans filet, au-dessus de la terre et en-dessous des étoiles pour dire le plus souvent l’indicible, cet indicible qui n’est qu’une grande humanité. Le recueil présenté ici, La Cendre des Larmes, dont le titre à lui seul ressemble à une énorme contradiction, qui nous conduit dans les dédales de ses tourments, de ses regrets parfois, de ses espoirs toujours, j’ai eu le privilège et le bonheur de le voir naître sous mes yeux. De mots en mots, de vers en vers, c’est le voyage vers l’introuvable... « Les rivières désossées Se vident de leurs sèves Eteindre la salive de l’esprit Courent apaiser l’haut D’un être désert ». Anodin ? Insolite ?... Certainement pas. Il faut se laisser bercer, il faut lire à voix haute parce que ce sont des poèmes qui chantent, qu’on entend davantage avec les oreilles qu’avec les yeux même si les deux méthodes mènent au cœur. C’est la seule façon de saisir réellement le jeu des mots, parfois déroutant toujours précis