VALENCE. LE GROUPE CATHÉDRAL

QUATRIEME DE COUVERTURE : Depuis l’autoroute du Soleil, des milliers d’automobilistes aperçoivent, en longeant Valence, la haute silhouette du clocher-porche de la cathédrale Saint-Apollinaire. Quant aux amateurs d’art, ils connaissent bien la richesse des collections du musée d’art et d’archéologie, abritées dans l’ancien palais épiscopal. Ces deux édifices, ainsi que le célèbre « pendentif » sont les vestiges d’un imposant groupe cathédral qui remonte aux premiers temps chrétiens dans la moyenne vallée du Rhône. De récents travaux de chercheurs et d’archéologues, menés dans le cadre de la totale restructuration du musée achevée en 2013, ont permis de faire parler ces vestiges. Laissez-vous conter l’histoire de cet ensemble remarquable, quoique méconnu, du patrimoine d’Auvergne-Rhône-Alpes et redécouvrez-en les trésors cachés. « Très jolie petite église de Saint-Apollinaire. Pas un arc pointu, le plein cintre éclate de toutes parts […] Saint Apollinaire me paraît charmant, mais il n’est pas sombre ; il n’est pas triste et laid comme tant d’excellentes petites églises du Nord de la France […] Un soleil du premier de juin donnait en plein dans les vitraux colorés ; l’église est toute peinte des couleurs de l’arc-en-ciel » Stendhal, Voyage dans le Midi de la France, Paris, éd. Henri Martineau, Le Divan, 1930, p. 306-308 [à la date du 1er juin 1838].