La petite fille qui aimait la lumière

Ce quatrième roman de Cyril Massarotto, écrit d'une plume mûre et juste, remonte aux sources de la tendresse, de la transmission, de la survie, et explore l'étonnante capacité du cœur humain à reverdir après le ravage. Barricadé dans sa maison au cœur d'une ville déserte, un vieil homme prend le risque fou de sortir pour recueillir une petite fille blessée. La petite fille ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent. Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous avait accoutumé depuis son premier succès, Dieu est un pote à moi , la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.