Vaches
par Frédéric Boyer
Crédits & contributions
- ÉditeurPOL
- Parution03 janvier 2008
- CollectionPoésie - Théâtre
Prix TTC
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"Les vaches aimaient la pluie." Une phrase si simple, si commune dans sa structure, et cependant inimitable... On y reconnaîtrait Frédéric Boyer entre mille. Est-ce l'emploi de l'imparfait pour cette proposition qui d'un coup la déplace du côté du mythe ? Ou lui donne une infinie tristesse ? Des phrases comme celle-là, Vaches en est rempli. Ce livre bref, tout entier consacré à ce qu'il y a de permanent et d'éphémère dans l'idée même de cet animal, et dans cette réalité à la fois massive et énigmatique, ce livre profondément nostalgique est aussi un traité de philosophie poétique, ou de poésie philosophique. Y sont interrogées de la manière la plus tendrement triviale, incarnée, notre présence, notre fuite, nos angoisses. "L'animal de son corps dans la création. L'animal néant c'est elle. C'est la vache."
