Librairie Blanche

Roman de l'île et robinsonnade ontologique

par Florence Lojacono

Crédits & contributions

EAN

Prix TTC

28,00

Sur commande

Titre disponible chez l’éditeur, commande possible sur demande.

Qu’y a-t-il de commun entre par exemple "La Tête coupable" de Romain Gary, "L’Île à midi" de Julio Cortázar et "Nouvelles du paradis" de David Lodge ? L’île bien sûr. Mais pas seulement. L’île, d’ailleurs, peut aussi bien être une cité dortoir de la banlieue de Barcelone comme dans "Les Mers du sud" de Manuel Vázquez Montalbán ou un terrain vague aux abords de Londres comme "L’Île de béton" de J. G. Ballard. Ce que ces textes ont en commun avec d’autres comme "Voyage à Rodrigues" de J. M. G. Le Clézio et "L’Île du jour d’avant" d’Umberto Eco, ce n’est pas l’île, mais la médiation du désir de l’île. Le protagoniste est attiré par une île qui lui a été désignée par un désir antérieur, le désir d’un prédécesseur. Une fois sur l’île, il n’agit pas en Robinson et d’ailleurs l’île est rarement déserte. Au terme d’une évolution spirituelle qui le mènera d’une angoisse tenace à l’acceptation sans reste d’un présent pacifié, le protagoniste choisira l’île comme modèle de vie. Tel est le fonctionnement de la robinsonnade ontologique.