Librairie Blanche

La messe

par Père Alain Bandeliier

Mieux traduire pour mieux célébrer

Crédits & contributions

EAN

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Traduire les textes bibliques et les textes liturgiques est un travail nécessaire, toujours à reprendre car la langue est vivante et lÉglise aussi est vivante. Cela demande une double fidélité, pour que traduire ne soit pas trahir. Fidélité au texte originaire, sans quoi on finit par dire autre chose ou rien du tout. Fidélité à la culture des destinataires, sans quoi le message est inaudible, étrange, étranger. Lenjeu est doffrir aux fidèles les mots justes pour proclamer leur foi, exprimer leur prière, donner leur témoignage. En 1965 paraissaient les premiers livres liturgiques en français. Peu après souvrait le grand chantier de la traduction du « nouveau Missel » de 1970. Rétrospectivement on peut admirer cette œuvre collective. En même temps on en mesure aujourdhui les limites. Ce travail a été fait dans la hâte. Pourquoi a-t-on attendu cinquante ans avant de le réviser ? À lépoque le souci dominant était que les gens comprennent, avec un besoin de simplicité (comme le souhaitait Vatican II) qui pouvait se dégrader en banalité. Les chrétiens des générations suivantes ont d'autres attentes. Au plan littéraire, ils cherchent des traductions plus proches de loriginal, car ils devinent que le sens est au ras des mots. Au plan spirituel, ils redécouvrent l'adoration et sont en quête de beauté et dune certaine solennité. Cela doit apparaître dans le vocabulaire et le style des célébrations.