Librairie Blanche

Correspondance Alphonse de Lamartine, Aymon de Virieu T3 : 1821-1830

par Alphonse de Lamartine, Marie-Renée Morin, Aymon de Virieu

1821-1830

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La correspondance d'Alphonse de Lamartine et d'Aymon de Virieu (1808-1841), objet d'une censure sévère au XIXe siècle, destinée par le poète à être partiellement brûlée, est en grande partie inédite. Lamartine s'y livre totalement à son meilleur ami : «Ce n'est qu'à toi que je puis écrire du fond du cœur... Pour écrire à d'autres, il faut que je me fasse alors un caractère de couverture». L'ensemble continu et régulier de ces lettres constitue une sorte de journal intime du poète et ne s'arrête qu'en 1841, lors du décès d'Aymon de Virieu. Ce fonds est essentiel pour saisir la personnalité et comprendre l'évolution de Lamartine. De 1821 à 1841 (tomes III et IV), poète consacré des Méditations, destiné à la diplomatie, il peut donner cours à ses ambitions d'homme public. Démissionnaire en 1830, il entreprend un voyage initiatique en Orient. Elu député en 1833, il se forme à l'art oratoire, s'impose à la Chambre par son indépendance et par une opposition grandissante, développe son sens de la publicité. Son œuvre littéraire (Le Voyage en Orient, Jocelyn, La Chute d'un ange) se ressent alors de l'évolution de ses idées politiques, sociales et religieuses. Ces idées se définissent peu à peu dans les lettres. Mais l'homme privé, tour à tour désabusé ou épris d'action et de réussite, grand propriétaire prodigue, père de famille attentif, amoureux épisodique, s'exprime sur un ton familier et spontané. Des relations constantes et indispensables subsistent pendant quarante ans entre les deux hommes. Elle font de cette correspondance un des plus beaux exemples d'échange épistolaire basé sur l'amitié.