De te fabula narratur. Essai sur le récit à la deuxième personne
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- ÉditeurPU SAINT ETIENN
- Parution21 février 2024
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72 Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman",serif;} Un essai consacré à une forme émergente qui interpelle : le récit à la deuxième personne. Au tournant des XXe et XXIe siècles se développe un mode de narration particulier où le personnage du roman n’est plus désigné par « je » ou « il/elle » mais par « tu » ou « vous ». L’émergence relativement récente d’une littérature écrite aux deuxièmes personnes du singulier et du pluriel a ainsi rendu instable la répartition classique des textes en « récit à la première personne » et « récit à la troisième personne », sans que la recherche universitaire ait jusqu’à présent véritablement pris en charge la question d’un possible « récit à la deuxième personne ». Mais la rareté des travaux consacrés aux récits qui font d’un « tu » ou d’un « vous » le protagoniste de l’histoire s’explique : la forme considérée est rare, et sa diffusion marginale. Cet essai relève alors deux énigmes : pourquoi, alors que la forme était attestée et donc disponible depuis bien longtemps, n’a-t-elle, pour ainsi dire, pas été sollicitée avant 2000 ? Et pourquoi, même après 2000, a-t-elle été si peu sollicitée ? S’il est toujours aisé de faire des hypothèses sur les facteurs qui accélèrent la présence d’une forme, il faut aussi s’interroger sur les facteurs qui ralentissent voire empêchent sa diffusion : ces facteurs, cet essai les cherche dans la forme elle-même, et c’est à la description de cette forme qu’est consacré l’essentiel de son propos.
