Librairie Blanche

Hypatie : L'étoile d'Alexandrie

par Olivier Gaudefroy

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La vie d'Hypatie, la philosophe mathématicienne d'Alexandrie, est exceptionnelle à plus d'un titre : savante à une époque (fin du ive siècle et du début du ve) où les femmes restaient cantonnées aux activités domestiques ; païenne en un temps où la religion chrétienne était prédominante suite à l'édit de Milan de 31 ; célibataire quand le célibat des femmes était mal considéré. Sa vie fut tellement hors norme qu'elle ne pouvait se terminer que de façon tragique. Ainsi, sa mort par lapidation, durant le carême de l'année 415, fut-elle digne de la fin des grandes héroïnes de tragédies grecques et la fit entrer définitivement dans la légende. Il est curieux que cette haute figure soit aussi peu connue en France, car, même si le personnage est "moins important" qu'une Cléopâtre, une Néfertiti, une Hatshepsout ou une Zénobie, elle a tout pour intéresser les esprits curieux : elle était belle, intelligente, cultivée, et elle perdit la vie en martyre de la pensée hellénique. Le travail d'Olivier Gaudefroy est remarquable, car il faut reconnaître que les sources antiques nous apprennent plus sur les conditions tragiques de sa mort que sur sa philosophie et ses travaux scientifiques. Pourtant, dès la Renaissance, la belle savante connut une seconde vie, et cette redécouverte s'amplifia d'ailleurs avec les romantiques. Plus récemment, la bande dessinée, avec Hugo Pratt (Fable de Venise) et le cinéma, avec Alejandro Amenábar (Agora) en ont fait une icône de la liberté bafouée par la barbarie fanatique. Olivier Gaudefroy, qui a fait d'Hypatie l'enquêtrice de ses "polars" (Poison au gymnase, Déméter, 2006 ; Meurtre d'une vestale, Déméter, 2007 : et Les Cendres d'Arsinoé, éditions du Lamantin, 2010, nous offre ici la première biographie en langue française de la savante d'Alexandrie.