Librairie Blanche

Souvenirs sur Panaït Istrati

par Georges Ionesco

recueillis par Juliette Pary

Crédits & contributions

EAN

Prix TTC

12,00

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« Georges Ionesco, c’est l’ami dans le sous-sol de qui Panaït Istrati a écrit ses premiers livres. C’est le bottier de la rue du Colisée, le ‘gnaf’ qu’on rencontre au coin, devant la boulangerie, un pain sous le bras, une paire de chaussures sous l’autre, et qui, en pleine crise, en plein chômage, vous prend par le bouton de votre pardessus et vous chuchote comme un secret suprême : ‘Vous savez ? Il n’y a rien de plus beau que la vie !’ Quand j’ai entendu Georges Ionesco parler de Panaït Istrati, je me suis dit : C’est trop bien pour en faire de la littérature. Je m’en vais sténographier cela tel quel. Merci à Ionesco de me l’avoir permis. Si, comme je m’y suis tant efforcée, j’ai été fidèle, on sentira, à travers la simplicité de ce langage d’artisan, sa vie intérieure et son don de poète.» Juliette PARY, Paris, avril 1935. Souvenirs sur Panaït Istrati est paru initialement dans le numéro 81 d’ Europe en septembre 1952. Il était indiqué en ouverture de la revue : « Le texte que vous allez lire, et qui est dû à Juliette Pary, morte voici deux ans, se présente comme la simple sténographie d’une suite d’entretiens qu’elle a eus en 1935 avec Georges Ionesco, le bottier roumain de Paris qui a permis, de toutes manières, à Panaït Istrati de vivre » Ces entretiens nous racontent comment Panaït Istrati devient écrivain, ils nous parlent aussi du quotidien des artisans et artistes immigrés, arrivés dans la capitale sans le sous.