On m’appelle l’étranger

Toi le frère de Palestine Je ne peux plus faire semblant d’être bien alors qu’on interdit ton symbole au cœur de Jérusalem Je sais pourtant que ceux qui ne veulent plus entendre tes cris ont déjà perdu la bataille Ne t’enferme pas au milieu des ruines ne reste pas dans l’ombre laisse la clarté pénétrer ce qu’il te reste de cœur ce qu’il te reste de mémoire dans ta demeure Ne les laisse pas te noyer dans leurs abysses Je connais ton courage je te ressens tu es plus fort que tu ne le crois tu es le mystère de la résistance qui fait remonter l’humanité Crois en toi irradie de tout ce qui vibre dans ta vie Les tueurs ont peur de toi