Angers le château
par Jacques Mallet
Crédits & contributions
- ÉditeurASSOCIATION 303
- Parution01 avril 1991
- CollectionIma. Patrimoine
Prix TTC
Indisponible
Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.
Occupée par le comte d’Anjou comme poste d’alerte lors des invasions normandes, la colline dominant la Maine reçoit le logis urbain fortifié des comtes indépendants : il en subsiste les ruines de la grande salle et de la chapelle Saint-Laud (XIe et XIIe siècles). Après la conquête de la province, le roi Saint-Louis, au XIIIe siècle en fait la forteresse qui, par ses dimensions exceptionnelles, en impose à tous, nouveaux sujets et ennemis bretons. Les ducs capétiens-valois y aménagent au XIVe et XVe siècles des habitations plaisantes dont le pittoresque châtelet intérieur et la grande chapelle sont des vestiges. Les guerres de religions lui rendent temporairement son importance militaire et son rôle de place royale : on adapte ses tours et ses courtines à l’emploi du canon et à la résistance aux boulets. Le château d’Angers n’est plus guère ensuite qu’une enceinte de sûreté où l’autorité, civile ou militaire entasse, à l’abri des coups de mains, poudre, munitions et armes nécessaires à la défense des côtes atlantiques, ou, le cas échéant, des prisonniers de guerre ou civils. Depuis 1954, il abrite la Tenture de l’Apocalypse.
