Blida de ma jeunesse 1935-1962
Crédits & contributions
- ÉditeurGANDINI
- Parution01 décembre 2003
Prix TTC
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Nous avons d'un côté la vue de la plaine, de l'autre celle de la montagne, que nous croirions toucher de la main, tant elle est proche, et domine de haut la ville assise à ses pieds. Eugène Fromentin, peintre et écrivain, a merveilleusement évoqué Blida dans ces lignes, à la fois poétiques et précises. Tous les Blidéens peuvent ressentir en les lisant la présence toute proche de la montagne qui constituait leur décor quotidien. Au début de l'hiver, les premières neiges apparaissaient sur les sommets… puis les pentes se couvraient, au gré des années d'une couche épaisse et brillante. La ville, construite au pied de l'Atlas Tellien, étalée sur les berges de l'Oued-El-Kebir, à une altitude de 270 m, est limitée par la plaine de la Mitidja, qui, vers le nord, mène à la Méditerranée. A 50 km d'Alger, reliée par la première ligne de chemin de fer d'Algérie, inaugurée le 15 août 1862, elle était la grande ville de la Mitidja, débouché commercial vers Alger et son port - comme à la période turque - mais aussi porte du Sud.
