De la colo au maquis

En ouvrant ces premières pages par quelques impressions et souvenirs personnels, Michel Slitinski (résistant, déporté, révélateur de l’affaire Papon) et Jean-Charles Savignac (ancien maire de Sorges en Dordogne) ont tenu à cautionner le récit d’un garçon. Un adolescent du pays qui connut les premières colonies de vacances à la mer, le départ du père au front de 1939, la ligne de démarcation, la propagande maréchaliste, les sévices des nazis sur les populations locales, la chasse aux juifs, les réfractaires au travail obligatoire en Allemagne engagés au maquis, la solidarité patriotique etenfin, la Libération. En somme, une histoire toute simple, authentique, vécue et retracée avec une profonde sincérité. Par un brin de nostalgie, on se retrouve à l’école en Dordogne dans une famille d’instituteurs, aux postes de garde allemand de Montpon et de Trompette, puis, à Négrondes, à Sorges, à la campagne où chacun mène une existence traditionnelle, mais aujourd’hui quelque peu oubliée