LE PRIX DU SACRIFICE - LE DESTIN DE JEAN AUVIN, UN VENDEEN DANS LES ARMEES

Jean Auvin étant né aux confins de la Vendée militaire, l’auteur en a fait un personnage paradoxal, en proie à un conflit intérieur qui ne le quittera pas. Paysan instruit – il y en avait tout de même quelques-uns –, fervent chrétien comme on l’était dans ces régions de l’Ouest, c’est contraint et forcé qu’il s’engage en 1793 à la suite d’une imposture. Condamné à vivre dans un monde qui lui est étranger, mais honnête et courageux, il s’attache très vite à ses compagnons d’armes auxquels les vicissitudes de la guerre le lient indéfectiblement. Pendant toute sa carrière, il reste fidèle à ses convictions premières comme à ses nouveaux amis, et assume les contradictions que cette double fidélité ne manque pas d’engendrer. Jusqu’à ses amours qui ne peuvent s’accommoder de cette dualité et qu’il devra sacrifier... Le livre mêle donc une partie historique qui s’appuie sur les parchemins de la boîte (ci-contre) ainsi que sur des recherches dans de nombreux ouvrages, et une partie romancée qui l’agrémente tout du long. Le Prix du sacrifice raconte l’engagement de Jean Auvin dans les armées de la Révolution, son comportement au siège de Mayence, sa captivité, puis les campagnes d’Allemagne et d’Italie. Pour la gloire de l’Empereur, le deuxième tome, nous emmène du camp de Boulogne jusqu’aux Adieux de Fontainebleau, en passant par Austerlitz, l’expédition du Portugal et la campagne de Russie.