Fabisch, de la Pietà stéphanoise à la Vierge de Lourdes
par SERGE GRANJON
Crédits & contributions
- ÉditeurOSMOSE
- Parution30 novembre 2020
Prix TTC
Indisponible
Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.
Serge Granjon, auteur de nombreux ouvrages, se penche dans son dernier livre sur l'Åuvre de Joseph-Hugues Fabisch. Fabisch, sculpteur français qui connaîtra un succès rapide car son style artistique correspond aux envies de l'époque. Il définira son art en ces termes : « L'art apprécié de la hauteur des idées chrétiennes n´est pas une vaine spéculation et ne doit jamais être un but. Auxiliaire de la prédication, ses Åuvres doivent tendre sans cesse à élever l´âme, à toucher le cÅur. »Ces principales réalisations sont la réalisation de la Vierge de la chapelle de Fourvière en 1851 , puis en 1852, la vierge sommitale de la chapelle Saint-Thomas de Lyon et du 15 au 19 septembre 1863, Joseph-Hugues Fabisch est à Lourdes pour rendre visite à Bernadette Soubirous qui va lui décrire ses « visions » de la Vierge Marie, dont il réalise une statue sous le contrôle de l'abbé Blanc, qui désire avant tout que la statue soit fidèle au propos de la jeune femme. Cette statue de Notre-Dame de Lourdes, commanditée par les deux sÅurs Lacour de Lyon, est destinée à la grotte de Massabielle. Elle est consacrée le 4 avril 1864 devant 20 000 personnes.Œuvre la plus populaire de l'artiste, diffusée dans le monde entier, cette statue est pourtant à l'origine d'une polémique sur son adéquation avec les visions de la jeune paysanne de Lourdes, laquelle ne l´approuve pas. En 1868, Fabisch crée une autre Madone pour Lourdes, cette fois-ci avec l´Enfant, érigée sur l´autel de la crypte de la basilique de l'Immaculée-Conception de Lourdes.
