Librairie Blanche

Livre (Le) de Mademoiselle Pauline (Domfront 1921-1939)

par YVETOT Daniel

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurOREP
  • Parution17 décembre 2008

Prix TTC

39,50

Indisponible

Arrêt définitif de commercialisation. Titre non commandable.

La suite de la chronique Du côté de chez Beauclerc, débutée avec « Ô mon Pays ! » (Domfront 1900-1920, OREP 2006). Un journal de la province ouvert sur actualités de la France et du monde. À titre indicatif : des batailles des Législatives, l’Exposition coloniale 1931, la jacquerie des bouilleurs de 1935, et en 1937, des réfugiés espagnols à Domfront et un assasinat politique à Bagnoles. Permanence des campagnes en sabots et de la république des notables. Toujours champs et villages où clocher et maison d’école se partagent la bonne parole, toujours « Messieurs » (avocats, professeurs, pharmaciens) amateurs d’agapes solennelles et férus de discours ampoulés. Et, dans le même temps, nouveaux styles de vie, quand, ouvriers de Hollywood et de Billancourt à la manoeuvre, les industries de l’automobile et du cinéma, et 1936 par là-dessus, le siècle, dirait-on, voudrait promettre à tous lendemains qui chantent. Mêmes premiers rôles que dans l’épisode précédent : Léandre, Vezard, Chevalier, champions des Arts, de la Science et du Voyage. Auprès de nouveaux venus de non moindre ?qualité, toujours ce magnifique trio, en l’intelligente et heureuse compagnie d’un poète-humoriste Mustière ou d’un photographe Giraud, d’un dessinateur Paillette ou d’un tandem Gabriel Hubert père – Gabriel Hubert fils ? Avec, ici et là, quelques « guest stars », style Millerand ou Lazareff, genre Édouard Herriot ou, déjà, un certain Charles de Gaulle. Et sans oublier, grand coureur d’Atlantique devant l’Éternel, le magnifique Marin Durand-Couppel… de Saint-Front autant que de Fougerolles-du-Plessis. Mais, il n’empêche, le grand premier rôle, cette fois, à Mademoiselle Pauline, la Normande idéale du groupe Blaudes et Coëffes, dans toutes les fêtes de Domfront et de Paris. Et, par la grâce de Pauline, de Champsecret, toujours « le bonheur est dans l’air ». Comme dans le Werther de Massenet.