Cellules 24

Lorsque le verdict tombe, un vent d’incompréhension flotte souvent au tribunal. Il arrive que le procès d’un criminel devienne d’abord celui de la victime. Annie est anéantie. Non seulement Julien Caveau n’est pas condamné pour le meurtre de sa fille, mais elle doit aussi voir l’honneur de celle-ci bafoué durant tout le procès. Condamné à quelques années pour trafic de drogue, Julien Caveau a le sourire en laissant seule Annie face à l’incompréhension. Mais quelques années sont suffisantes pour passer du désespoir à la vengeance. Annie prépare tranquillement son propre verdict. Elle obtiendra gain de cause à sa manière, coûte que coûte. Il lui suffit juste d’attendre la sortie de Julien Caveau pour entamer leur huis-clos… Plus qu’une vengeance, ce roman insiste sur la façon dont l’appareil judiciaire traite les victimes. Quelle place la victime et ses proches occupent face à cette machine froide et insensible ?