Le monde est plein de frites et de télévisions aquatiques
par Électrophone
Crédits & contributions
- ÉditeurLE FLIBUSTIER
- Parution13 mai 2011
- CollectionLes inédits
Prix TTC
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« Les gens ont peur des couleurs, mais la vie est très couloureuse. (Pipilotti Rist, artiste plastique et chanteuse) Coloriez vous-même, changez l’âme de votre regard. (Électrophone) Cette rivière, c’est ma fiançée, j’la love, m’écriai-je, effervescent comme une danseuse des petits rats. Coucou, je n’ai pas le temps de descendre te voir, ma chérie, une autre fois ! Je me sentais foufou, une âme de trottinette, une âme chante sous la pluie et sifflotante. Je me gavais des couleurs incessamment changeantes, comme toujours à l’aurore. Je montais la sauce tout seul. Tout neuf, je gueulai : Philo ! Coloriage ! Non-violence ! Les mamelles de la révolution moderne ! Hé, madame la vache laitière, c’est ça la vie ? L’audimat, le ménage, les enfants, les grille-pain, se réfugier dans la consommation effrénée, la normalité, le travail ? C’est ça la vie, c’est ça ?… Les porte-bonheur, le courrier rose du cœur, et des clodos partout, accrochés à leurs cartons ? Est-ce cela, la vie extraordinaire que nous attendions tous ? » En dix nouvelles, « contes pour grands enfants », Électrophone nous plonge dans un univers exalté où l’écume du quotidien bouillonne de poésie. À travers une écriture imprégnée de rock et de fantaisie hallucinatoire, il fait pétiller l’ordinaire pour en exprimer la magie.
