Librairie Blanche

Adémar, Dhuoda et Aliénor, l'amour et le rien, Ermengarde

par Collectif

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Quatre essais d’universitaires romanistes et poètes consacrés à de grandes figures féminines de l’histoire médiévale et de la poésie courtoise : l’historien Adémar de Chabannes, les trois grandes dames Aliénor d’Aquitaine, Dhuoda la Septimanienne et Ermengarde de Narbonne, enfin une méditation de poète sur « l’amour et le rien » chez les troubadours. Guy Lobrichon, « Le monde selon Adémar : Une réhabilitation. Le chroniqueur le plus détesté des historiens positivistes, le juge pourfendeur de toute hérésie, le moine dévot le plus indiscret de Saint- Martial, le créateur le plus sensible à l’esthétique du nouvel art roman, Adémar de Chabannes en son temps. » Miquèla Stenta, « Dhuoda la Septimanienne, Aliénor l’Aquitaine, Occitanes du Moyen Age » : Deux femmes parmi les plus importantes du moyen âge occitan aux IXe et XIIe siècles, moments clés de l’Histoire, et représentatives d’aspects différents de la société médiévale, l’une écrivit le premier manuel d’éducation de l’Europe moderne, la seconde, deux fois reine, défia les hommes et les clercs ; toutes deux marquèrent les esprits et furent souvent oubliées ou méconnues des historiens. Éric Hurtado, Del « Dreyt nien » al « No sai que s’es », L’amour et le rien chez les troubadours... » La poésie occidentale naquit au XIIe siècle sous le signe du paradoxe, de l’énigme et de la négation. Le premier troubadour, Guillaume d’Aquitaine, parlait d’un vers fait « de pur rien ...trouvé en dormant sur un cheval ». On cernera, au cœur de quelques-unes des plus énigmatiques chansons, la présence de l’idée de rien ou de néant en rapport avec la « fin’amor », ses liens avec la « théologie négative », et l’hypothèse de son influence sur la « nada » et le « no se qué » de saint Jean de la Croix. Fredric L. Cheyette, « Ermengarde et les troubadours de son époque » : La seconde moitié du XIIe siècle vit Narbonne gouverné par une femme extraordinaire qui guida sa puissante cité à travers les renversements d’alliances et fut chantée par les plus grands troubadours. « Cette étude d’Ermengarde et de son univers est une contribution originale et précieuse à notre connaissance de cette femme admirable - finalement immensément triste - et de la civilisation en péril dans laquelle elle a vécu... » W. S. Merwin, New York Review of Books