Il n'y a pas de recette
par Collectif
Crédits & contributions
- ÉditeurRUE FROMENTIN
- Parution31 décembre 2099
Prix TTC
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Couverture : 9782953353853.jpeg Titre : Il n'y a pas de recette Auteur : Jean-Patrick Ménard Pays / Ville d'origine de l'auteur : France, Paris Editeur : Éditions Rue Fromentin Prix de vente public : 25 euros Date de MEV : 17 novembre 2011 TVA : 5.5% Nb de pages : 200 pages Genre : Littérature Thème : Cuisine, création, portraits de chefs Argumentaire : Le livre Comment un chef cuisinier associe-t-il les saveurs ? Comment sait-il quelle direction prendre ? À quel moment le plat lui semble-t-il terminé ? En cuisine, comme en art, la simple technique ne suffit pas et n'explique qu'une partie de la création. Derrière l'assiette, il y a bien souvent des mois de réflexion, d'hésitation, de doutes. C'est ce cheminement vers la " recette " que Jean-Patrick Ménard a voulu explorer et faire connaître. Pour écrire Il n'y a pas de recette, il a rencontré quatre chefs français, d'horizons très différents (le livre est aussi l'occasion d'un panorama original de la cuisine française, loin des noms connus de tous) : Jean-Marie Amat, le " poète maudit " : un chef unanimement respecté par ses pairs. Une étoile au Michelin. Cette personnalité ombrageuse est considérée par le critique François Simon comme l'un des quatre plus grands chefs actuellement en activité. Pour beaucoup, c'est l'esthète, l'intello de la cuisine. Un talent et une personnalité hors normes. Patrick Bertron, l'anti-ego aux trois étoiles : c'est l'histoire de la chenille et du papillon... Patrick Bertron était le second de Bernard Loiseau. Dans son sillage, il fut un parfait complément, s'effaçant pour être l'interprète d'une cuisine qui dans les années 90 est devenue l'une des plus célèbres de France et donc du monde. Après le suicide de Bernard Loiseau, Patrick Bertron développa alors un travail très personnel, différent de ce que Loiseau produisait. Un épanouissement tardif qui lui vaut à son tour trois étoiles au Michelin. Il a gardé la conviction que la cuisine pouvait être un travail de création communautaire. Cedric Bechade, l'imprévisible : il est l'un des chefs les plus talentueux de la nouvelle génération. " Ducasse boy ", chef de la " Cour Jardin " au Plaza Athénée, il annonce à Bernard Ducasse, dès ses 25 ans, qu'il ne restera pas longtemps dans sa galaxie. Il souhaite monter sa propre affaire et devenir... aubergiste, au Pays Basque, avec une volonté farouche de voir entrer chez lui les petits vieux au béret. Dans son auberge, on peut se restaurer pour 12 euros ou pour 200 euros. Son travail en cuisine, comme en salle, veut tourner le dos à une gastronomie française compassée, étriquée. Jacques Decoret, l'innovateur : aujourd'hui, cet homme traîne comme un boulet ses expérimentations " moléculaires ", qualificatif qu'il réfute, mais chacun se souvient de son rail de tomates en poudre... Il dit poursuivre son travail dans une voie originale, en gardant un sens de l'humour très personnel. Il ne fait rien comme les autres, à commencer par la cuisine. Chaque chef parle de deux à trois plats emblématiques de sa cuisine et revient sur leur genèse, sur les différentes étapes créatives. L'occasion de parler de cuisine mais aussi de musique, de peinture, d'écologie et de leur vie personnelle qui a conditionné chaque plat. La création culinaire n'est pas un long fleuve tranquille. Le livre est illustré par les croquis des chefs et propose également les recettes des plats évoqués. Il se présente sous la forme d'un carnet de notes, comme l'utilisent certains grands cuisiniers. L'auteur : Jean-Patrick Ménard, 48 ans, est critique gastronomique depuis près de quinze ans. Il s'est spécialisé dans les reportages culinaires (dans le monde entier) et les portraits de chefs. Auteur de plusieurs ouvrages gastronomiques, il entame avec Il n'y a pas de recette une nouvelle étape : l'occasion de relier deux passions - la cuisine et la littérature.
