L'homme qui voulait naviguer
par Pierre Puls
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Ce roman débute en Alsace dans les deux dernières décennies du 19ème siècle. A cette époque la province est rattachée au Reich depuis le traité de paix de Francfort de 1871. Fils d’un professeur originaire de Westphalie et d’une mère autochtone, Willy est le pivot de ce roman. A l’age de douze ans une mystérieuse gravure ancienne et une carte du Pacifique éveillent en lui la vocation de parcourir les océans. Il n’aura de cesse de réaliser ce rêve. Pour y parvenir il entre à l’école d’officiers de la marine impériale. Il y connaîtra l’exaltante expérience de naviguer sur les derniers grands voiliers encore en service et de découvrir l’Afrique. A l’issu de sa formation il embarque pour Kiantchou. Cette concession allemande en Chine est le port d’attache de sa flotte d’Extrême-Orient. Willy participera à des missions d’ordre militaire puis scientifiques à bord d’un navire de relevés géographiques. Cela le mènera autour du monde. Les réalités qu’il découvre dans les colonies d’Océanie et d’Afrique le révoltent au point qu’il décide de quitter la marine où il se sent malgré lui complice des méfaits de la colonisation. D’être jeune marié et père depuis peu pèse également dans la balance. De retour à la vie civile il entreprend des études de médecine. Deux ans plus tard le premier conflit mondial anéantit ses projets. Rappelé, il fait la guerre, d’abord sur mer, puis, après la Bataille du Juttland dans l’infanterie de marine. Engagé sur la Somme il est gravement blessé. Après la défaite de l’Allemagne il parvient à terminer ses études interrompues. Il exerce d’abord dans le Bas-Rhin puis, après le décès de sa femme, dans une ville portuaire de Bretagne. Grâce à la proximité de la mer et à la rencontre de celle qui deviendra sa seconde femme, la vie petit à petit reprend un cours plus serein. Mais les années de bonheur sont de courte durée. La tempête à nouveau s’abat sur l’Europe. En France la chasse à l’ennemi intérieur est ouverte. Accusé à tort d’espionnage, Willy est contraint de tout abandonner pour éviter la prison. Réfugié d’abord en Suisse, puis en Alsace auprès de la famille de son épouse il est dénoncé et doit fuir. Capturé par les Allemands qui le prennent pour un espion il est ramené dans sa patrie d’origine où il échappe de peu au peloton d’exécution. Un peu plus tard il est, en tant « qu’Allemand de souche », qui plus est ancien officier, incorporé dans la Wehrmacht. On lui fait le cadeau empoisonné de le muter en Bretagne à un poste de l’administration militaire dans la ville même où il a vécu en tant que médecin. Dès lors débute une vie d’autant plus dangereuse et angoissante que sa femme a des origines juives et qu’il craint à tout moment que la Gestapo, ne le découvre. Viscéralement hostile au nazisme, révolté par les exécutions d’otages et les déportations, il adhère au complot fomenté par des officiers, comme lui anciens de 14-18 et qui partagent ses valeurs. Leur objectif est d’éliminer Hitler et de renversemen
