De la part des fleurs des champs

Ce récit se déroule dans un petit village du Sud-ouest de la France un an après mai 68. Quand un sale individu saccage ses quatorze ans, Marie est submergée par la haine. De la force dévastatrice de ce sentiment, naîtra une colère viscérale qui va décupler au centuple son désir de vivre. Loin de l’anéantir, l'horreur subie fera d’elle une femme sûre de son droit à exister. Elle va mettre en exergue la phrase de Nietzsche : " Ce qui ne me tue pas me rend plus fort". On retrouve dans ce roman les souffles mêlés du thriller psychologique et des grands classiques du siècle dernier. L’écriture de Bernadette M. Ferreira ne s’encombre pas de fioritures. Avec des mots incisifs, à l’instar de Marie, elle nous bouscule, elle nous bouleverse et nous interroge. Et si la haine n’était pas la responsable de tous les maux de notre monde, mais bel et bien la manifestation d’un ras-le-bol de l’injustice