Extension de la zone hybride entre S. aegyptiaca et S. senegalensis
par Khaled Ouanes
Et caractérisation de populations Méditerranéennes de trois espèces de Solea
Crédits & contributions
- ÉditeurUNIV EUROPEENNE
- Parution27 juin 2012
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Le présent travail nous a permis de confirmer l'existence de l'hybridation et d'approfondir nos connaissances à propos de cette zone hybride, en signalant des individus S. aegyptiaca introgressés (non détectés auparavant dans la lagune de Bizerte), en mettant en évidence des clines d'introgression de part et d'autre de cette lagune, en décelant une introgression réciproque et asymétrique et en révélant un taux d'introgression élevé (36.4% vs 16% signalé auparavant), ce qui nous a permis de conclure que les échanges génétiques entre les deux taxons sont en train d'évoluer. L'échantillon de la lagune de Bizerte exhibe une hétérozygotie élevée, un déficit en hétérozygotes important et un déséquilibre de liaison significatif, témoignant ainsi de la présence d'une zone de tension (Barton & Hewitt 1985). L'étude histologique des gonades mâle et femelle chez des individus hybrides des deux morphotypes, aegyptiaca et senegalensis, provenant de la lagune de Bizerte, montre clairement que tous ces individus sont fertiles. La deuxième partie de ce travail a été consacrée à la caractérisation génétique de quelques populations Atlanto-Méditerranéennes de Solea solea.
