Les enjeux des contraintes alimentaires sur la reproduction des ovins

La disponibilité des ressources alimentaires et hydriques et l'une des garanties de la bonne gestion du patrimoine animalier. En Algérie, les zones arides couvrent un peu plus de 2 millions de km2. La cartographie illustre aisément la rudesse du milieu et invite souvent les races locales à survivre et s'adapter via des processus physiologiques et comportementales pour assurer leur reproduction et leur pérennité. Compte tenu de leur potentiel génétique déjà très développé, nous voulions enrichir notre base de données concernant cette race en jouant sur ces performances de croissance et de reproduction. Les résultats montrent qu'une supplémentation en orge (500 g/jour/animal vs 250) a amélioré le GMQ des agneaux supplémentés 500 de 74,08 vs 55,72 g/j/A. A 5 mois, les agneaux (D500) atteignent 50% de leur poids adulte, le volume testiculaire est multiplié par un facteur de 11 vs 9, le taux en androgènes avoisine les 2.38 vs 1.18 ng/ml. 66 % des agneaux D500 sont pubères contre seulement 25% des agneaux D250 c'est à dire 90 jours plutôt. En conclusion, on note que la puberté est plus marquée par le facteur alimentaire (P< 0.021) par opposition aux facteurs génétiques (P< 0.045).