Les migrants et la religion dans la France contemporaine
par Gérard Cholvy
Crédits & contributions
- ÉditeurUNIV EUROPEENNE
- Parution08 février 2016
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Une étude qui concerne les Italiens, les Espagnols, accessoirement, les Tsiganes (ou Gitans). Leur pratique religieuse régulière est faible et plus encore pour les hommes : enquêtes des années 1950-60 et remontée dans le passé (Marseille 1861, Sète 1889). Mais il faut en préciser les contours à partir de la région d'origine : le Frioul n'est pas la Sicile, ni l'Andalousie en Haute-Castille. Importent les raisons d'émigrer, le « deseo de vivir mejor » domine, il implique le travail du dimanche. Pour autant, ces migrants sont « religieux », attachés aux rites de passage, à une religiosité faisant appel au sentiment, à l'émotion, aux démonstrations extérieures. De là, chez les Gitans, le succès des pasteurs pentecôtistes. Émergence aussi de militants. L'acculturation par la médiation des cultures provençales, occitanes ou catalanes. Les conflits ? En 1896, Jules Guesde dénonce ces briseurs de grève. Par la suite adhésions à la CGT et au Parti communiste. Après 1945 évolution du clergé français, aumôneries des Espagnols.
