Radenko Milak: Post-Millenium Tension
Crédits & contributions
- ÉditeurSNOECK
- Parution13 janvier 2026
Prix TTC
Pas encore paru
Ce titre n’est pas encore paru. Vous pouvez le réserver dès maintenant.
En voyant pour la première fois une aquarelle de Radenko Milak (*1980 Travnik près de Banja Luka), on a l’impression de la « reconnaître » car il y a toujours un avant et un après, comme dans un film en boucle et c’est l’une des qualités inhérentes à cette oeuvre, écrit Udo Kittelmann dans sa contribution. Par conséquent, face à un tableau de Radenko Milak, nous pensons voir un détail d’un autre plus grand, d’un tout plus grand, du monde, de l’univers, de même qu’une photographie est toujours un détail d’une image en théorie infinie. C’est d’autant plus le cas que presque chacun de ses motifs renvoie à un tableau que nous connaissons pour l’avoir déjà vu et mémorisé. De multiples facteurs interviennent dans son travail : le changement de technique, de la photographie à l’aquarelle, la question de l’original et de la reproduction, le choix des sujets, la manière dont ses tableaux parlent à notre subconscient et au subconscient collectif car notre mémoire n’est pas déterminée par la seule langue mais aussi et surtout par les images. C’est cette maîtrise du média qui produit l’illusion de la photographie, et surtout l’impression d’être témoin d’un changement : la photo d’origine devient une aquarelle que l’oeil humain perçoit d’abord comme une photographie et seulement ensuite comme une peinture dont nous souhaitons naturellement assister par nous-mêmes à la naissance, de sorte que nous nous en approchons toujours plus au point de toucher la peinture, le trait de pinceau, le geste, l’abstraction, le travail manuel. Au fil du temps, Radenko Milak a créé plusieurs séries : Architecture et vues urbaines, Technologies du futur, Féminisme, Moments-clés de l’histoire de la musique, Surveillance et big data, Solitude et isolement pendant la pandémie de corona, Photographies de films – des séries d’aquarelles qu’il poursuit de manière asymétrique depuis 20 ans. Le choix d’une encre noire toujours la même sur du papier blanc fait se ressembler les tableaux dans leur nature qui leur confère quelque chose d’intemporel.
