La Suisse et le Ghana de Nkrumah
par Steve Page
Une présence économique et diplomatique à l'épreuve de la décolonisation (1950-1970)
Crédits & contributions
- ÉditeurUNIV EUROPEENNE
- Parution20 août 2010
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Cet ouvrage traite de la politique de la Suisse au Ghana, explique comment elle y fit valoir ses intérêts ou chercha à y développer une coopération. Kwame Nkrumah, de retour au pays après ses études, fut à la tête du mouvement secouant l'Administration coloniale et menant la Côte de l'Or vers l'indépendance, trois ans avant la plupart des pays voisins. La Côte de l'Or pouvait alors à nouveau s'appeler Ghana et fut gouvernée par Nkrumah jusqu'au coup d'Etat de 1966. Ouvertement socialiste et de tendance autoritaire, sa politique inquiétait régulièrement les diplomates et résidents suisses qui formaient, de par leur nombre, la seconde communauté étrangère au Ghana. La présence durable de la Mission de Bâle et de plusieurs entreprises valaient à la Suisse la réputation d'avoir largement contribué au développement du territoire. Quant à la neutralité, elle représentait un atout de taille à une époque où des pays industrialisés cherchaient à ralier les jeunes nations africaines à leur cause dans le conflit Est-Ouest. Mais les diplomates suisses gardaient une forte méfiance face à un gouvernement ghanéen qu'ils jugeaient aligné sur Moscou, imprévisible et profondément corrompu.
