Librairie Blanche

RIEN N’EST NOIR TOUT à FAIT

par AZZA TAWIL

La shay’a aswadon bel kâmel

Crédits & contributions

EAN

Prix TTC

9,50

Sur commande

Titre disponible chez l’éditeur, commande possible sur demande.

Rien n’est noir tout à fait est le premier roman de l’écrivaine libanaise, Azzat Tawil. Dans ce récit, l’écrivaine ne suit pas une intrigue structurée aboutissant à un dénouement, mais présente plutôt la vie au travers de scènes ou de moments cruciaux qui résument des vies entières. Chaque chapitre du roman est un fragment qui s’articule entre la vie et la mort. Il y a des histoires, des situations et des dialogues qui rassemblent l’héroïne avec son entourage. Des visages s’absentent et d’autres apparaissent. Et nous découvrons les étapes transitoires de sa vie lorsqu’elle expérimente la maternité, la perte et l’amour, et lorsqu’elle échoue complètement à transgresser la mémoire de ses ancêtres qui s’est échouée sur le rivage de son être.La narration ne suit pas une chronologie singulière ; elle rebondit plutôt sur les écueils de la mémoire figée, et nous emmène à Homs avec ses massacres sanglants, puis nous transporte à Paris, cette destination que l’héroïne choisit à diverses occasions. Cependant, le retour prend toujours la direction de Beyrouth, cette ville affligée par la mort, depuis le temps qu’elle engloutit les corps de ses propres enfants.On lit dans le roman que « cette histoire n’était pas uniquement le produit de l’imagination, mais était également un fragment de vie. Ainsi, le dénouement n’aurait pu être l’habituelle fin grâce à laquelle le sort de chacun des personnages nous serait connu. L’histoire était à la fois une virée et une confrontation avec la vie et la mort. C’était la partition d’une sonate que le musicien n’avait toujours pas achevée. Certains insinuent que c’était précisément la malédiction de la Neuvième symphonie qui l’avait inhibé, d’autres prétendent que les dénouements portent immanquablement en leur sein la mort. Et d’autres encore ne se posent pas de question, car ils savent que la vie n’est pas plus un récit traditionnel qu’une métaphore ».