Tresse d'ail
par Marilyn Hacker
A Braid of Garlic
Crédits & contributions
- ÉditeurAPIC EDITIONS
- Parution01 mars 2018
- CollectionPoèmes du monde
Prix TTC
Indisponible
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SEPT QUESTIONS A MARILYN HACKER 1/ Une autobiographie en quelques mots. Je suis née à New York dans les années ’40. Lettres françaises à la fac. J’ai vécu à San Francisco, à Londres, et maintenant, depuis des années, à Paris. 2/ Comment répondre à une injonction brusque : « Définissez la poésie ». Un texte qu’on pourrait apprendre par cœur avec plaisir, aussi tragique ou dur soit-il. 3/ Prose et poésie, la distinction a-t-elle un sens ? Oui, la première, surtout si on l’appelle « roman, », a droit de cité dans les pages littéraires des journaux français, et l’autre est une exilée méprisée… 4/ De la forme (et du formel) en temps de crise. On lit Apollinaire, Yeats, Akhmatova, Aragon, Celan, Rukeyser, Glissant, Darwiche, Rich, Heaney, et on a une idée. 5/ Quel avenir pour la poésie ? Des années dans le désert, et des grands chants sortis du désert. 6/ La part de la prosodie dans l’élaboration du poème. La composition d’un poème est – pour moi – presque toujours faite en dialogue avec une idée de prosodie : une fugue jouée entre le « sens » ou la narration et la forme. Ils viennent ensemble et ils s’entrecroisent dans l’écriture. 7/ La place de la traduction dans l’écriture poétique. Presque toute poésie est pour moi aussi un dialogue avec d’autres textes : ceux du passé, ceux des poètes contemporains qu’on admire (ou qu’on n’admire pas !) – et cela, si on est bilingue ou polyglotte, pas seulement avec les poèmes d’une langue unique. La traduction est la forme la plus intime de ce dialogue. Elle est aussi une source de renouvellement inattendu de mon œuvre personnelle.
