La fille qui fait pshitt

Ecrivain public, l’autrice mêle texte décapant et visuel pop-chromé pour dresser le portrait criant d’une génération de jeunes artistes malmenées par l’industrie du divertissement. Avec 25 ans de music-business dans le sang, elle démonte les clichés et met à nu, sans pathos, les coulisses d’un système qui broie plus qu’il ne révèle. Avec un style acide et une tendresse métallo-punk, Alison de Saint-Amant signe un roman aussi barré que bouleversant sur les illusions perdues du show-business. La Fille qui fait Pshitt — son héroïne, la grande Zoa — chanteuse paumée à la dérive, se voit embarquée dans un monde de paillettes, de promesses foireuses et de rêves fracassés. Derrière les néons fluo et les paillettes moites, c’est une génération de femmes qu’Alison met en scène : désabusées, abîmées, mais debout. Entre confidences rock’n’roll et coups de cœur fêlés, La Fille qui fait Pshitt est un hommage dézingué aux rêves malpropres. Un premier roman aussi pop que brutal, aussi tendre que cynique. Un livre pour rire. A lire sans modération !