Conflits de l'oreille et de l'œil dans l'œuvre musicale
par Matthieu Guillot
L'écoute intériorisée
Crédits & contributions
- ÉditeurPU PROVENCE
- Parution01 avril 2021
- Collection1...
Prix TTC
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La musique relève-t-elle ï de l'ordre du visible ? L'auditeur a-t-il besoin de ses deux faces, apparente et inapparente, pour comprendre pleinement l'œuvre ? Et par conséquent, de se faire aussi (et autant) spectateur, l'œil égalant l'oreille ? Pour comprendre pleinement l'œuvre musicale interprétée devant lui, l'auditeur a-t-il besoin de ses deux faces, apparente et inapparente ? Donc de se faire aussi (et autant) spectateur ? L'œuvre relève-t-elle (aussi) de l'ordre du visible ? Oui selon Stravinsky, imposant une vision traditionnelle soutenant l'écoute. Non selon Varèse, créateur radical de matière sonore inouïe. Mais bien que l'œuvre jouée s'offre comme phono-scopie – son et vision – elle s'épanouit surtout, in fine, comme intériorité, sous les auspices desquelles l'auditeur prend connaissance de la musique au plus intime.
