Poèmes

« À l’heure où les paupières se font plus lourdes Repus de mets festifs et de vins délicats Après que le marchand a déposé sa poudre Prenons le temps de vivre un moment de “prélas” Il faudra bien sûr une posture adéquate Pour que nos corps allongés puissent profiter De ce repos de roi, de ces minutes sans hâte, Le rêve s’installera, plus tendre qu’un baiser Nul besoin qu’elle dure une éternité Pour qu’au bout du compte on ne la regrette. Cet instant de grâce et de sérénité Où notre vie se pose s’appelle la sieste. » Ernest’O écrit pour laisser une trace. Ne pas avoir vécu pour rien est son obsession. Il se retrouve et se ressource particulièrement dans la peinture et la poésie.