La France sous l'étreinte maçonnique
L'influence maçonnique sur l'État, l'école, les services publics, les réseaux laïques
Crédits & contributions
- ÉditeurCULTUREA
- Parution17 juin 2024
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La France sous l'étreinte maçonnique est une dénonciation antimaçonnique publiée vers 1930 par la Fédération Nationale Catholique. L'auteur y développe la thèse selon laquelle la franc-maçonnerie exerce une influence insidieuse sur la société française et sur ses institutions. Il affirme que cette influence se manifeste dans les politiques publiques, notamment l'étatisation de l'école, les services sociaux, et diverses réformes publiques, qui dévoilent selon lui une domination idéologique maçonnique. Il entre en détail sur le rôle attribué aux convents annuels du Grand Orient de France, qu'il interprète comme instances directives de cette influence politique. Il dénonce également des associations ou mouvements laïques (comme certains clubs, syndicats ou réseaux de pensée) comme inféodés à cette influence occulte. L'auteur évoque aussi le "pacte synarchiste" — qu'il situe en 1936 — qu'il considère comme un document programmatique à dimension conspirative, servant de feuille de route aux orientations politiques de l'après-guerre. Par son ton polémique et son interprétation conspirationniste, ce livre s'inscrit dans la littérature antimaçonnique du début du XXᵉ siècle, dans une posture de combat idéologique. Biographie de l'auteur A. G. Michel est le pseudonyme d'un ecclésiastique catholique engagé dans le mouvement antimaçonnique au sein de la Fédération Nationale Catholique. Ce militant systématise depuis les années 1920 l'analyse des textes adoptés par le Grand Orient de France, qu'il met en parallèle avec les stratégies politiques et les orientations de la IIIᵉ République. Il accuse les maçons d'avoir infiltré des structures laïques ou républicaines — syndicats, clubs, Rotary, Ligue de l'Enseignement, etc. — afin de promouvoir un programme politique qu'il qualifie de totalitaire. Il voit dans la franc-maçonnerie la matrice idéologique de l'État-Providence en France. Selon lui, le "pacte synarchiste" (1936) serait le socle de cette influence, devenue effective après 1945. Le pseudonyme pourrait masquer un religieux — peut-être un jésuite — collaborateur de revues catholiques influentes de l'époque.
